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CHANGEONS LA CANTINE !Mobilisons-nous citoyens de Marseille pour améliorer les cantines scolaires.
22 mai 2011

VALERIE BOYER ET LES CANTINES SCOLAIRES DE MARSEILLE

Le 7 janvier 2011, Mme Valérie Boyer recevait 3 personnes du Collectif Changeons la Cantine dans son bureau à la mairie de Marseille. Nous avions sollicité ce rdv (et obtenu grâce à Gilles Nalbone, chercheur à l'INSERM), dans le cadre du début des négociations entre les prestataires, qui avaient répondu à l'appel d'offre et les services techniques de la Mairie.

Lors de notre rdv, Mme Boyer nous avait assuré qu'elle ne pouvait malheureusement rien faire pour le sujet des cantines, malgré sa présidence au sein de la mission parlementaire d'information sur la prévention de l'obésité et malgré ses relations avec Mme Casanova.

Pourtant, en ce mois de mai 2011, Mme Boyer a bel et bien présidé les Premières assises parlementaires sur la restauration collective, qui se sont déroulées à Paris, le 13 avril 2011. Vous trouverez ici un compte-rendu officiel de ces assises.


Dans son introduction elle déclare

"La restauration collective doit devenir un acteur incontournable de l'apprentissage du " bien manger " par la promotion de l'équilibre nutritionnel, de la saisonnalité et des terroirs. (...) A travers son choix d'approvisionnement en produits frais, la restauration collective doit également encourager l'agriculture
raisonnée, favoriser les circuits courts, introduire progressivement le bio dans nos assiettes.(...)

Autre sujet qu'il nous faudra souligner ce matin, la restauration collective s'affirme comme un acteur environnemental. Capable d'agir de façon responsable sur le tri des déchets, sur les économies d'énergie ou sur la lutte contre le gaspillage, la restauration collective participe également par l'aménagement de ses locaux à l'environnement dans lequel nous mangeons et grâce auquel, le temps du repas continue d'être un moment de détente, de partage et de convivialité."

En lisant cela, il y a fort à parier que les parents de Marseille, et les enfants, vont se pincer pour savoir s'ils rêvent...

On est bien loin de ce que décrivent les enfants, en âge de le faire, ou ce que les parents ont pu vivre lorsqu'ils ont assisté au déjeuner de leurs enfants dans les cantines de Marseille.


Le gaspillage

C'est un point qui a particulièrement choqué tous les parents, en voyant le % de nourriture qui part à la poubelle dans les cantines, à plusieurs titres d'ailleurs.

  • En tant que parents éducateurs, ils tentent d'apprendre à leurs enfants le respect de la nourriture et qu'il est impensable de jeter des denrées précieuses à la poubelle. Mais à la cantine les enfants assistent exactement au contraire...
  • En tant que parents payants les repas des enfants (par le biais des impôts via la "contribution mairie" et en direct lors du chèque mensuel de paiement de la cantine en tant qu'usagers): comment admettre que ...20% ? 30% ? plus ? de notre argent soit jeté par la fenêtre (de la cantine) ?

Selon une étude de l'ADEME sur les biodéchets datant de décembre 2010 "Préfiguration d’une obligation de tri à la source pour les gros producteurs de biodéchets", la cantine en gestion concédée

Le ratio pris en considération dans l’estimation du gisement de ce secteur est de 125 g/repas (reliefs+déchets de préparation).
Rapportés aux nombres de repas produits par le secteur de la restauration collective concédée
(total : 1 190 000 000 repas/an, donnée OPCA FAFIH), ces ratios donnent l’estimation du
gisement suivante : 150 000 tonnes / an (1 190 000 000 repas x 125 g).

Cela signifierait 125g x 45 000 repas/jour x 4 repas/semaine = 22 500 000 g / semaine, soit 22 500 kg de déchets / semaine (mais en comptant la préparation). A affiner donc

 

Rationalisons les dépenses, optimisons l'argent consacré aux repas,
en menant une véritable action de diminution de ces déchets.
Mesurons-les, puis analysons les raisons.
La mairie, et ses prestataires, doivent avoir un objectif chiffré de réduction de ces déchets (avant de s'occuper de baisser le bilan carbone des livraisons par le biais de véhicules électriques).



 

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